Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 27-02-10

Ultimo aggiornamento: 19-03-10

 

Commenti: 116 reviews

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GeneralSongfic

 

Riassunto: La canicule règne sur Tokyo, mais pas dans certains cœurs glacés. Si Kaori n'est pas là pour garder City Hunter, Ryo n'est plus que l'Ange de la mort et le groupe de nettoyeurs perd son pilier central. XYZ Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de "Little moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Ben oui

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Moments 1 : Little Moments

 

Capitolo 13 :: Un retour attendrissant

Pubblicato: 11-03-10 - Ultimo aggiornamento: 12-11-12

Commenti: Voici le dernier chapitre de Little moments ? Certain(e)s m'en voudront car je n'ai pas fait dire certains mots à Ryo, mais je voulais donner l'impression que Kao l'avait entendu pendant son coma, ou vous laisser le doute du moins. Il existe un lemon de fin, mais n'ayant pas l'accès NC-17, cette fic se termine donc ici en 13 chapitres.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Deux jours plus tard, Kaori sortit enfin de cet hôpital qui l'avait accueillie pendant plus d'un mois et demi. Tous ses amis étaient passés la voir, les uns après les autres, ne lui laissant pas un seul instant de solitude avec la seconde moitié de City Hunter. Il faut dire que ceux-ci avaient profité d'avoir enfin accès à elle sans avoir peur de troubler le silence de Ryo... Mais durant les rares moments où elle se trouvait seule, c'est à dire pendant les heures hors visites, Kaori se demandait parfois si son partenaire ne faisait pas exprès de ne pas se retrouver seul avec elle. Tous ses amis étaient passés la voir, tous, sauf une... Mais Kaori n'avait pas posé de questions à Ryo. Le connaissant comme elle le connaissait, elle savait que Ryo avait mis fin au problème et avait donc tout découvert au sujet de sa meilleure amie. Le connaissant comme elle le connaissait, et à sa manière de réagir à son réveil, elle pouvait deviner qu'elle avait été la réaction de l'homme dont elle était amoureuse face à Miki... Et à certain silence qui envahissait la pièce parfois en la présence de Ryo et d' Umibozu, elle était prête à parier que l'homme que l'on avait surnommé autrefois l'Ange de la mort avait fait sa réapparition durant son coma. Alors Kaori n'avait rien dit. Encore moins en voyant le silence encore plus pesant que d'habitude qui s'échappait du géant... Elle savait que Miki allait bien, si on pouvait le dire comme çà car elle avait posé la question à Mick durant un moment où Ryo n'était pas avec eux. La jeune femme avait demandé à être seule un instant avec son ami américain afin de s'excuser, elle savait ce que Mick avait dû ressentir en se rendant compte de sa disparition, mais sur le moment, elle avait jugé que c'était la meilleure des solutions... Mais Mick l'avait devancée pour s'excuser, et Kaori avait réalisé alors à quel point il pouvait se tenir pour responsable. Elle avait secoué la tête et lui avait tendu les bras quand ses yeux bleus s'étaient noyés de larmes. Par dessus son épaule, elle avait pu croiser un regard noir qui les regardait étrangement par la lucarne de la porte de sa chambre et Kaori avait souri en voyant les diverses expressions traverser ces yeux qu'elle adorait.  

 

- J'ai un python braqué sur ma nuque ou pas encore ?  

 

La jeune femme avait caché son visage dans le cou de son ami, de son meilleur ami en se mordant les lèvres en rougissant. Il était vraiment difficile de cacher quelque chose à l'américain. Et elle avait éclaté de rire quand les bras de Mick s'étaient refermés sur elle, ses mains faisant exprès de glisser sur ses hanches. Les sourcils au-dessus du regard noir s'étaient froncés en ne voyant aucune massue apparaître et il avait rouvert la porte. Mick s'était écarté d'elle d'un seul bond, se tournant vers Ryo Saeba, les bras levés devant lui.  

 

- I didn't do anything ! (J'ai rien fait !) Nothing at all ! (rien du tout !)  

- Idiot.  

 

Ryo avait fixé sa partenaire en haussant un sourcil, mais une infirmière était venue les prévenir que l'heure des visites prenaient fin, il n'avait donc rien dit, se contentant de lui embrasser le front, avant de tirer derrière lui un Mick très récalcitrant qui traînait les pieds en hurlant que lui aussi voulait embrasser sa Kaori d'amour... Cela c'était passé la veille, Kaori n'avait pas revu son partenaire depuis. Elle s'était réveillée tôt et s'était préparée rapidement ce matin là avant de s'asseoir sur son lit en attendant, elle avait même eu le droit de prendre une douche... Elle avait dû passer sa journée à faire des examens pour vérifier qu'elle était bien en état de sortir puis, le reste à attendre le soir que Ryo vienne la chercher pour la reconduire à la maison... La maison, c'était la première fois qu'elle avait entendu le nettoyeur prononcer ce mot, et çà lui avait réchauffé le cœur...  

 

Bizarrement, elle n'avait mal nul part. Elle se souvenait de la corde qui avait enserrée son cou, et elle ne se souvenait que trop bien de la douleur dans sa poitrine quand on l'avait poignardée , sans parler de tous les coups qu'elle avait reçu avant que l'un des hommes n'arrivent à la maîtriser, et sans compter ceux qui avaient plu sur elle par la suite.. Au départ, personne n'avait réussi à l'arrêter. Kaori avait bien prévu son coup. Du début jusqu'à la fin. Elle connaissait sa meilleure amie, et au vue du dossier qu'elle avait réussi à avoir sur les hommes qui traînaient dans le café quand Umi n'y était pas, elle avait vite compris que Miki profiterait de l'absence de son mari pour essayer de régler l'affaire. Elle avait donc posé un traceur sur la voiture de Miki et avait patiemment attendu que celle-ci se mette en route. La moitié de City Hunter avait prévu qu'elle partirait sûrement de nuit, pour ne pas éveiller les soupçons de Mick, et Miki ne l'avait pas déçue. Elle avait passé les deux premiers jours après le départ de Miki à chercher et à faire le tour de tous les endroits des environs où on aurait pu emmener son amie à partir de l'endroit où sa voiture avait été abandonnée. puis les jours suivant, une fois qu'elles les avait trouvés , elle avait passé ses nuits à espionner les moindres petits détails. A compter et recompter le nombre d'hommes, à noter leurs petites habitudes. Elle n'avait attaqué qu'une fois qu'elle avait été sûre de son coup. La dizaine d'hommes présente sur les lieux ne s'attendait vraiment pas à avoir de la visite, encore moins celle d'un petit bout de femme comme elle, qui maniait le bazooka avec une telle dextérité. Elle n'avait fait qu'une bouchée des 7 gars qui étaient restés à l'extérieur. Oui mais en entrant, elle avait cru en compter 12 dès les départ, ils étaient 13... Elle avait eu le temps d'en mettre 3 KO à l'intérieur de l'usine avant que son regard se pose sur Miki, mais quand ses yeux avaient compris le message que celle-ci tentait de lui faire comprendre, le revers d'un pistolet s' était abattu sur sa tempe et elle était tombée , assommée net sur le coup.  

 

Quand elle avait repris conscience, il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que ces hommes avaient profité de son incapacité pour passer leurs nerfs sur elle. Chacune de ses extrémités lui faisaient mal, à n'en pas douter, ils s'y étaient pris à coup de pied et de manche de fusil pour la frapper. C'étaient les seuls coups qu'elle connaissait qui pouvait faire mal de cette manière. Et elle était habituée à se prendre toute sorte de coups depuis le temps qu'elle était la partenaire de City Hunter. Groggy, elle avait relevé la tête et rencontré le regard larmoyant de Miki, alors elle lui avait souri , après tout, son amie ne lui avait rien demandé, elle n'y était pour rien, c'était elle seule qui avait décidé de s'en mêler... Kaori s'excusa mentalement auprès de son amie et lui sourit tristement. Vu qu'elle avait été prise, son option de secours allait se mettre en marche... Ryo allait se mettre en chasse, elle avait espéré ne pas devoir en arriver là. Son amie avait tout fait jusqu'à maintenant pour garder ses secrets, mais avec Ryo sur l'affaire, cela ne durerait pas longtemps. Kaori ne se souvenait plus combien de temps elle avait été ligotée, mais elle se rappelait qu'à un moment, certains des hommes étaient rentrés en courant dans l'usine et avaient parlé en aparté avec celui qui semblait être leur chef. L'homme avait juré dans une langue qu'elle pensait être de l'espagnol avant de se mettre à hurler des commandements. Puis, il avait regardé Miki avec un sourire de dément et lui avait murmuré quelque chose à l'oreille. La moitié de City Hunter se rappelait avoir vu les yeux exorbités d'horreur de Miki se poser sur elle pendant que l'homme en question écrivait sur un morceau de papier. Puis il s'était approché d'elle et avait posé le papier sur sa poitrine. Kaori avait été sur le point de lui hurler d'enlever ses sales pattes de là, mais il lui avait coupée le souffle en la poignardant, en plein milieu du torse, accrochant par la même occasion la note à son propre corps... Puis, on l'avait traînée vers un escalier, et elle avait perdu Miki de vue. Elle se souvenait d'avoir entendu des voitures démarrer et partir, mais elle avait fait plus attention à la corde qu'on lui lassait autour du cou . Elle aurait bien voulu se défendre, mais la douleur l'en empêchait, et puis on l'avait poussée... La seule chose d'on elle se souvenait ensuite, c'était d'ouvrir les yeux et de les planter dans ceux pleins de larmes de Ryo qui lui disait qu'il était là.  

 

Mais étrangement, elle n'avait mal nul part. Kaori porta machinalement la main à sa poitrine, là où une cicatrice ornée maintenant son corps... Le mois qu'elle avait passé dans le coma avait servi à quelque chose, elle ne sentait aucune douleur, et le temps qu'elle se réveille, non seulement ses bleus avaient tous disparu, mais en plus, les médecins avait eu le temps de lui retirer les points de sutures. Si elle ne l'avait pas vécu elle même, et qu'elle se serait croisée en marchant dans la rue, elle n'aurait deviné.  

 

Kaori sursauta quand deux bras puissants glissèrent sous ses jambes pour la soulever. Machinalement, elle tenta de s'agripper à quelque chose, et se retrouva les bras encerclant le cou de l'homme qui l'avait soulevée comme une jeune mariée.  

 

- Ryo !  

- Heureux de constater que tu te souviens de moi Ka o ri.  

- Tu m'as fait peur !  

- C'est de ta faute. tu n'avais qu'à ne pas te perdre dans tes pensées... Pensais-tu à moi par chance ?  

 

La jeune femme rougit en le fixant. Dieu, il adorait la martyriser n'est-ce pas ? Comment était-il arrivé sans qu'elle s'en rende compte ? Elle était pourtant habituée à noter sa présence jusque dans son sommeil... Surtout alors qu'elle l'attendait justement. Sans ajouter un mot, Ryo sortit de la chambre, les bras toujours chargés par la jeune femme.  

 

- Ryo pose moi par terre ! Je peux marcher.  

- Hn.. Hn... règle de l'hôpital, les patients doivent sortir en fauteuil roulant.  

- Alors pourquoi je n'en ai pas ?  

- Tu préfèrerais vraiment le fauteuil à mes bras ? Tu me vexes !  

- Idiot.  

 

Elle avait beau dire, jamais elle n'aurait préféré sortir de cet hôpital d'une autre manière. La jeune femme resserra ses bras sur sa nuque et cacha son visage en feu dans son cou en entendant les divers gloussements et remarques des infirmières qu'ils croisaient dans ces couloirs habituellement déserts. Le trajet jusqu'au parking se fit rapidement grâce aux longues foulées du nettoyeur. Il la posa un instant à terre en arrivant à leur mini, mais garda un bras autour de sa taille pour ouvrir la portière, l'emprisonnant un court instant entre son corps et la voiture. Puis il l'aida à s'installer avant de faire le tour de l'Austin et de se mettre derrière le volant. Kaori le regarda conduire en silence, mais entre la longue journée qu'elle venait de passer à cause des examens et le vrombissement rassurant de la voiture, ses yeux se fermèrent malgré elle. Elle avait pourtant tant de choses à lui dire... Tant de questions à lui poser... Mais son corps vint à bout de ses objections et la jeune femme s'assoupit malgré elle durant le court trajet de retour vers sa maison.  

 

Ryo gara la voiture dans le parking de leur immeuble et sourit en se tournant vers sa passagère. Sa journée avait dû lui paraître interminable. Kaori ne supportait plus de devoir rester dans son lit sans rien faire. Il sortit de la voiture et en fit le tour pour ouvrir la portière passagère en faisant le moins de bruit possible. Le nettoyeur se pencha au-dessus de sa compagne et défit sa ceinture avant de se redresser et de remettre sa mèche en place d'un geste devenu familier. Puis il la souleva à nouveau et se dirigea vers les escaliers, laissant la voiture ouverte derrière lui. Personne ne viendrait lui voler cette voiture, elle ne craignait rien dans ce garage. Kaori ouvrit légèrement les yeux au moment où il arrivait sur leur palier et Ryo sourit en ouvrant la porte de leur appartement.  

 

- Hé... Bienvenue à la maison.  

 

Cette phrase était dite aussi bien pour elle que pour lui... Sa maison... Enfin, cet appartement pouvait redevenir sa maison, et non pas un lieu hanté par sa présence. Ryo entra et la posa un instant à terre afin de fermer la porte derrière eux. Et pour une fois, un son étranger dans la pièce fit son apparition. Ryo ferma à clef derrière eux. Jamais quand ils étaient présents en ces lieux, ou absents aussi la plupart du temps, jamais cette porte n'était fermée à clef... Il avait bien dit qu'il la séquestrerait dès qu'elle serait de retour... Le nettoyeur la reprit dans ses bras sans même prendre le temps d'allumer la lumière, il y voyait très bien dans le noir.  

 

- Ryo, je peux marcher.  

- Et si çà me plaît de te porter ?  

 

La question avait été répondue du tac au tac et Kaori n'y trouva aucune réponse, elle avait encore du mal à se familiariser avec cette nouvelle facette de Ryo. Même avec leurs nombreuses clientes, il n'avait jamais été comme çà... Non, ce Ryo Saeba là n'était que pour elle... Et si çà lui plaisait de la porter, elle se laisserait porter sans un mot d'opposition... Elle avait bien assez attendu pour se trouver dans ses bras, elle n'allait pas s'en plaindre maintenant que çà arrivait finalement. Ryo s'arrêta un instant sur le palier de l'étage et sembla hésiter. Kaori rougit en en comprenant la raison. Son regard allait de chaque côté du palier, tentant de se décider sur l'endroit où la relâcher. Finalement, il choisit et se dirigea vers la chambre de la jeune femme dont la porte était ouverte sans un mot. Il entra dans la pièce sans aucune hésitation et se dirigea vers le lit où il déposa sa charge. Allongée sur son lit, Kaori regarda l'homme qui était penché au dessus d'elle, comme hésitant à la relâcher.  

 

- Je vais prendre une douche. Tu as besoin de quelque chose ?  

 

Elle secoua négativement la tête en silence avant de le regarder partir, puis ses yeux restèrent fixés sur sa porte. Elle avait donc raison, Ryo semblait parfaitement à l'aise à exprimer certaines de ses pensées à voix haute , mais il semblait aussi vouloir l'éviter. Et la jeune femme se demanda pourquoi, avant de se demander si il allait une fois de plus faire machine arrière.  

 

Ryo rentra dans la douche et tourna les robinets au maximum. Qu'est-ce qu'il faisait ? Il se comportait comme un adolescent face à sa première petite amie... Cette pensée le fit sourire, car dans un sens, elle n'était pas complètement fausse. Toutes les femmes qu'il avait eues jusqu'à ce jour, n'étaient rien d'autres que des conquêtes d'une nuit, jamais plus. Kaori était différente, donc en un sens, elle pouvait être considérée comme sa première 'petite amie'... Mais il ne savait plus comment se comporter face à elle. Qu'elle soit là ou pas, elle le rendait fou... Deux nuits plus tôt, quand il l'avait embrassée pour la première fois, il n'avait pas eu le temps de se poser toutes ces questions. Elle avait ouvert ses yeux lumineux pour la première fois et il avait réagi sans réfléchir, il l'avait embrassée et lui avait dit ces mots sans en avoir vraiment conscience... Non, c'était faux, il savait parfaitement ce qu'il faisait. Les phrases qu'il lui avait dites était totalement réfléchies et tournées de manière à la troubler... Mais aussi à faire sortir la pression... Alors pourquoi était-il paralysé par la peur une fois sa partenaire rentrée à la maison ?  

 

La peur.. Ryo sortit de la douche et se regarda dans le miroir. Il avait peur... Une fois de plus, il avait peur de faire face à ses sentiments pour elle. Il avait peur de la brusquer en en voulant trop, trop vite et d'être rejeté à la fin...  

 

"Tu es le seul... Le SEUL homme que je suis capable d'aimer Ryo Saeba. Tu ne te débarrasseras pas de moi maintenant... C'est pas possible."  

 

Ryo se sécha machinalement et se dirigea vers sa propre chambre. Une fois arrivé, il laissa tomber la serviette humide par terre et enfila un caleçon et un T-shirt avant de ressortir de la pièce et de se diriger vers la chambre de Kaori. Au diable cette fichue peur ! Il avait cette femme dans la peau et dans le cœur... Il avait bien été capable de se maîtriser quelques jours plus tôt, il y arriverait encore, aussi longtemps qu'il lui faudra à elle. Mais en attendant, il ne voulait pas perdre une minute de plus à être séparer d'elle. Le mois passé lui avait suffi ... Il avait assez souffert dans sa vie, il avait le droit de toucher sa douceur... Elle ne demandait qu'à lui offrir. Le nettoyeur s'arrêta sur le seuil de la porte en rencontrant deux yeux noisettes qui fixaient celle-ci. Il s'approcha sans un bruit du lit , de peur de troubler le silence apaisant du tableau qu'elle lui offrait allongée là, dans le débardeur bordeaux et le short de la même couleur que Kazue lui avait ramenés à l'hôpital, à le regarder. Il s'agenouilla auprès d'elle, sur le sol au pied de son lit et prit une main dans la sienne, jouant avec les doigts souples sans la quitter du regard.  

 

- Tu ne dors pas ?  

- Je crois que j'ai assez dormi pour toute ma vie.  

 

Ryo sourit à sa remarque et regarda les doigts avec lesquels il s'amusait. Ses mains étaient si fines. Il pouvait faire le tour de son poignet avec son pouce et son index et il avait encore de la marge, sans problème.  

 

- Ryo ?  

- Humm ?  

 

Perdu dans sa contemplation, il ne releva même pas la tête.  

 

- Pourquoi mon oreiller a-t-il ton odeur ?  

 

Ryo sourit, il aurait dû s'en douter qu'elle le remarquerait, il releva la tête et la regarda.  

 

- Çà te dérange à ce point ?  

 

Mais elle ne lui répondit pas, préférant renfoncer sa tête dans son oreiller à l'étrange odeur de poudre et de tabac avec une légère nuance qui n'était que Ryo Saeba... Il la regarda faire un instant en haussant un sourcil avant de se relever et d'enjamber son corps pour s'allonger derrière elle. Une fois bien installé, il la ramena à lui, plaquant son torse contre le dos de sa partenaire. Ryo soupira en sentant l'odeur fruitée de ses cheveux avant de frotter son nez contre sa nuque.  

 

- Ryo ?  

- Hum ?  

- çà compte comme une visite nocturne çà ?  

 

Il sourit contre sa peau avant de la mordre gentiment à la jointure que formaient son cou et son épaule, et frémit en sentant les frissons dans le corps de Kaori se répercuter dans le sien, mais il réussit à garder son calme.  

 

- Pas de visite nocturne pour toi Sugar.  

- Pourquoi pas ?  

 

Hé ! C'est qu'elle en aurait presque semblé en colère... Non, vexée... Alors Ryo éclaircit sa pensée.  

 

- Les visites nocturnes sont pour les miss mokkori Kaori.  

- Et j'en suis pas une je sais.  

 

Le nettoyeur passa un bras autour de sa taille pour la serrer un peu plus contre lui, plaçant l'autre sous sa propre tête.  

 

- Non, tu n'en es pas une, tu as raison sur ce point... Tu n'as jamais été une miss mokkori... Les miss mokkori sont celles avec qui l'étalon de Shinjuku pouvait passer une nuit et oublier leurs prénoms aussitôt l'affaire terminée.  

 

Il avait choisi ses mots et les avaient pesés dans sa tête, même si il parlait de la liste de Saeko devant elle, il ne voulait pas aborder le sujet de ses "coups" d'une nuit directement avec elle. Et Kaori garda un instant le silence, analysant les mots qu'il venait de prononcer.  

 

- Et je suis quoi moi dans ce cas ?  

 

Ryo ferma les yeux et sourit contre la peau de sa nuque qu'il embrassa avant de répondre.  

 

- Kaori Makimura est une femme avec qui Ryo Saeba va passer une nuit et toutes celles qui suivront par la suite.  

 

Kaori eut un moment d'arrêt à cette réponse et se mordit la lèvre pour ne pas se mettre à pleurer. Dieu... Qu'elle pouvait aimer cette homme... Il avait beau être le pire des pervers, il n'y avait de la place que pour lui dans son cœur. Elle bascula légèrement sa tête sur le côté de manière à pouvoir croiser son regard, et Ryo, sentant le mouvement rouvrit un oeil.  

 

- Tu ne va rien faire alors si je m'endors ?  

 

Il posa un baiser sur ses lèvres avant de refermer les yeux, la poussant à reprendre sa place originale.  

 

- Dors Sugar, on discutera plus tard...  

- Tu le promets ?  

- Je promets... Et je tiens toujours mes promesses, tu devrais le savoir.  

 

Kaori soupira avant de s'appuyer un peu plus contre lui. Quelques minutes plus tard, son souffle régulier notifia à son compagnon que malgré ce qu'elle avait dit, elle avait retrouvé le sommeil, il déposa un nouveau baiser sur sa nuque avant de s'endormir à son tour, murmurant une prière.  

 

- Je veux juste m'endormir en te gardant près de moi, me réveiller en te tenant dans mes bras.  

 

FIN 

 


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